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Note d’usage : Un antre n’a pas nécessairement la profondeur d’une caverne ; ce peut être simplement un abri-sous-roche un peu prolongé. Aussi, autrefois, rencontre-t-on à l'occasion « sous un antre » pour « dans un antre » : Nous touchons à Lemnos : fatigué du voyage, Le sommeil me surprend sous un antre sauvage. — (Jean-François de La Harpe, Philoctète, acte Ier, scène 4, dans le Théâtre des auteurs du second ordre, Tragédies, tome VII ; Imprimerie de Mame Frères, Paris, 1808, page 73)
les ouvreuses se retirèrent et nous nous retrouvâmes à l’entracte où le Tout-Paris était là, bien entendu, le Tout-Paris auquel Tennessee jeta un œil distrait, pour filer ensuite et se précipiter dans la rue des Abbesses, rue mal fréquentée comme l’on sait : c’est-à-dire qu’elle appartient aux garçons, aux hommes, durs ou doux, de ces quartiers de Clichy où une femme n’a pas intérêt à se promener la nuit et encore moins à passer le nez dans ses antres.— (Françoise Sagan, Avec mon meilleur souvenir, 1984)
Toutes les fois qu’une plus ou moins grande partie de l’antre pylorique s’insinue dans le bulbe duodénal, on peut parler de « prolapsus de la muqueuse de l’antre ».— (Société de gastroentérologie de Paris, Archives des maladies de l’appareil digestif et de la nutrition: Volume 43, Numéro 1, 1954)
L’anfes Gerairs revient de la cuintainne, S’ait choisit Gaiete sor la fontainne; Antre ses bras l’ait pris, soueif l’a strainte. Vante l’ore et la rainme crollet: Ki s’entrainment, soueif dorment.— (Lou samedi a soir fat la semainne)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (entre)