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(1851, 1831 sous la forme « gonne »)Nizier du Puitspelu indique qu’il n’est pas présent dans les vieux textes en francoprovençallyonnais mais apparaît sous la forme gonet en francoprovençal dauphinois. Notons qu’il est dans les dictionnaires de francoprovençal les plus récents. Deux hypothèses s’affrontent quant à son origine :
Soit par le sens de « robe, habit », qui s’étend au sens d’« habillé n’importe comment ». Anne-Marie Vurpas le fait venir du latin gunna (« pelisse, robe d’enfant ») que Pierre Gastal fait venir du gaulois gunna (« pelisse, robe »). Ce sens se retrouve dans l’ancien français gonne (« robe »), dans le français lyonnais gauné à partir du francoprovençal gona, et dans le verbe se goner, qui lui est directement issu.
Soit par le sens d’« enfant », filiation soutenue par Nizier du Puitspelu, qui indique une formation similaire pour arton, directement à partir du grec ancien γόνος, gonos (« enfant ») par un apport récent (de 2-3 siècles), mais Louis-Pierre Gras propose le grec ancien γονεὸ, goneὸ (« engendrer »).
Ce terme de Gone, qui servait alors à désigner à Lyon ce que l’on appelle aujourd’hui à Paris le gamin, était, suivant l’intention de ceux qui l’employaient vis-à-vis de Georges, un titre presque glorieux ou une injure.— (Charles-Désiré Bigot, Le Gone de Saint-Georges, Chanoine, Lyon, 1851, page 17)
L’influence de la trique de ce bon petit Guignol se fera sentir : Su l’échine des anes de Brindas, Chaponost et autres lieux ; Su les ménages que s’empognent par la tignasse ; Su Jean que rigole, quand gn’a l’autre Jean que pleurniche ; Su les petits gones que se fourrent les doigts dans le nez ; Enfin, su toute la clique que compose le tas d’esquevilles que l’anier du diable fourera dans le tombereau.— (Guignol, Aux gpnes de Lyon, Le journal de Guignol, 14 juin 1865, page 2)
Ils procréaient à queue-veux-tu Les rejetons les épigones Les fils, les filles et les mioches L’averse des avortons La multiplicité des gones La prolixité sans borne des chiards.— (Raymond Queneau, « Si tu t’imagines », dans L’Instant fatal, 1948)
Mais les gones s’inquiétaient peu du symbole, et continuaient à faire rac, rac, ce qui était très amusant, surtout lorsque le musicien faisait des entr’actes à l’aide de cènes bénites.— (Clair Tisseur , Le Littré de la Grand'Côte, Chez l’imprimeur juré de l’académie, 1903, page 291.)
Pansu est z’un gone que frise la cinquantaine. Il a de gros quinquets vitreux, dont l’un est z’un peu borgne. Il a z’une gueule que ressemble à celle d’un vieux carcan de fiacre, dont le papa Laracine ne donnerait pas en monnoye seulement de quoi siroter cinq canons de deux sous. Il a z’un fumeron que semble que traîne toujours une grolle. Il a z’un ventre qu’aurait fait pamer d’aise le vieux Roger-Bontemps. Il a de boclons que l’y pendrillonnent au tintoin. Jognez à tout cela des mains toujours sâles, et vous aurez sa typhotographique complète.— (Gnafron, Zème épitre de Gnafron, Journal de Gnafron, cousin de Guignol, 20 août 1865, page 1)
— Eh oui, grands gognants, c’était pas la joie pendant la Préhistoire. Heureusement la météo allait s’améliorer et quelques gones décidèrent d’installer sur le plateau croix-roussien quelques cambuses, vu que le site était superbe, l’air pur et les fleuves poissonneux.— (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 9)
Meillier, considéré comme le pivot de pointage de la société, est très en jeu, il est constamment à cheval sur le gone, mais Bruyer père tient à justifier son brevet de maître canonnier, il massacre toutes les positions ennemies et fait carreau sur carreau.— (La Boule des Brotteaux-Rouges, Le progrès Illustré, 29 avril 1900, page 7)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage