Singulier | Pluriel |
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gone | gones |
\ɡɔn\ ou \gon\ |
gone \ɡɔn\ ou \gon\ masculin (pour une femme, on dit : fenotte)
Ce terme de Gone, qui servait alors à désigner à Lyon ce que l’on appelle aujourd’hui à Paris le gamin, était, suivant l’intention de ceux qui l’employaient vis-à-vis de Georges, un titre presque glorieux ou une injure.— (Charles-Désiré Bigot, Le Gone de Saint-Georges, Chanoine, Lyon, 1851, page 17)
L’influence de la trique de ce bon petit Guignol se fera sentir :— (Guignol, Aux gpnes de Lyon, Le journal de Guignol, 14 juin 1865, page 2)
Su l’échine des anes de Brindas, Chaponost et autres lieux ;
Su les ménages que s’empognent par la tignasse ;
Su Jean que rigole, quand gn’a l’autre Jean que pleurniche ;
Su les petits gones que se fourrent les doigts dans le nez ;
Enfin, su toute la clique que compose le tas d’esquevilles que l’anier du diable fourera dans le tombereau.
Messieurs, j’ai été dans ma jeunesse un demi-gone de Lyon, mais aujourd’hui je suis un octogone.— (Augustin Alexandre Thierrat cité par son fils Philippe, Biographie de Augustin Thierrat, Revue du Lyonnais, 1876, page 38)
Les enfants de la rue, les gones comme on dit.— (Alphonse Daudet, Le Petit Chose, 1868)
Ils procréaient à queue-veux-tu— (Raymond Queneau, « Si tu t’imagines », dans L’Instant fatal, 1948)
Les rejetons les épigones
Les fils, les filles et les mioches
L’averse des avortons
La multiplicité des gones
La prolixité sans borne des chiards.
Mais les gones s’inquiétaient peu du symbole, et continuaient à faire rac, rac, ce qui était très amusant, surtout lorsque le musicien faisait des entr’actes à l’aide de cènes bénites.— (Clair Tisseur , Le Littré de la Grand'Côte, Chez l’imprimeur juré de l’académie, 1903, page 291.)
Pansu est z’un gone que frise la cinquantaine. Il a de gros quinquets vitreux, dont l’un est z’un peu borgne. Il a z’une gueule que ressemble à celle d’un vieux carcan de fiacre, dont le papa Laracine ne donnerait pas en monnoye seulement de quoi siroter cinq canons de deux sous. Il a z’un fumeron que semble que traîne toujours une grolle. Il a z’un ventre qu’aurait fait pamer d’aise le vieux Roger-Bontemps. Il a de boclons que l’y pendrillonnent au tintoin. Jognez à tout cela des mains toujours sâles, et vous aurez sa typhotographique complète.— (Gnafron, Zème épitre de Gnafron, Journal de Gnafron, cousin de Guignol, 20 août 1865, page 1)
— Eh oui, grands gognants, c’était pas la joie pendant la Préhistoire. Heureusement la météo allait s’améliorer et quelques gones décidèrent d’installer sur le plateau croix-roussien quelques cambuses, vu que le site était superbe, l’air pur et les fleuves poissonneux.— (Robert Luc, Contes du gros caillou, Éditions Lyonnaises d’arts et d’histoire, 2000, page 9)
Meillier, considéré comme le pivot de pointage de la société, est très en jeu, il est constamment à cheval sur le gone, mais Bruyer père tient à justifier son brevet de maître canonnier, il massacre toutes les positions ennemies et fait carreau sur carreau.— (La Boule des Brotteaux-Rouges, Le progrès Illustré, 29 avril 1900, page 7)
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gone *\Prononciation ?\ féminin
Nature | Forme |
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Positif | gone \Prononciation ?\ |
Incomparable | — |
gone \ˈɡɔn\ ou \ˈɡɑn\ (États-Unis), \ˈɡɒn\ (Royaume-Uni)
They are already gone.
The days of my youth are gone.
Temps | Forme |
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Infinitif | to go \ˈgoʊ\ ou \ˈgəʊ\ |
Présent simple, 3e pers. sing. |
goes \ˈɡoʊz\ ou \ˈɡəʊz\ |
Prétérit | went \ˈwɛnt\ |
Participe passé | gone \ˈɡɔn\ ou \ˈɡɒn\ |
Participe présent | going \ˈɡoʊ.ɪŋ\ ou \ˈɡəʊ.ɪŋ\ |
voir conjugaison anglaise |
gone \ˈɡɔn\ ou \ˈɡɑn\ (États-Unis), \ˈɡɒn\ (Royaume-Uni)