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(début XIXe siècle) Du latin lavabo (« (je) laverai »), futur de lavare, provenant probablement du rituel de la messe au moment du lavement des mains du prêtre après avoir béni le pain et le vin (censés représenter le corps du Christ) Lavabo inter innocentes manus meas (« Je laverai mes mains parmi des innocents »), verset tiré du psaume 24 de la Bible, selon la numérotation de la Vulgate. L’installation domestique ne prend le nom lavabo qu’aux premières années du XIXe siècle pour désigner une table de toilette, un meuble ayant une cuvette enfoncée, où de l’eau coulait afin de se laver. Puis lavabo a rapidement désigné la cuvette pour finalement, au moment où les tuyauteries de la modernité conduisaient l’eau aux habitations, nommer l’appareil sanitaire remplaçant les anciennes cuvettes prévues pour la toilette.
Mistingue.– Une brosse ! du savon !… Ils courent au lavabo, qu’ils apportent sur le devant de la scène et s’y lavent les mains.— (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 8)
Il serait difficile de décrire le pittoresque désordre qui règne dans ce noir séjour à l’heure où chacun attend son tour de passer à l’unique lavabo.— (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 26)
Il saisit rageusement sa perruque, qui lui redonnait pour un soir la chevelure bananoïde de ses chères sixties, et la jette dans le lavabo où elle se met à sombrer comme un transatlantique.— (Jacques Jouet, sur un scénario de François Rivière, Jonathan Cap : Racket à Roland-Garros, chap. 1, Éditions Nathan, 2015)
Toutes les dix minutes, elle répare son maquillage au lavabo.— (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
Il se rendit aux lavabos, en revint les mains nettes, les cheveux brossés, le regard éclairé d’une petite flamme.— (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
Pourtant, comme le train venait de dépasser Bréauté et qu’il ralentissait quelque peu — ce qui mettait sa vitesse à trente kilomètres à l’heure pour le moins, — il feignit de pénétrer au lavabo.— (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, quatrième partie, chapitre V)