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(Date à préciser) Emprunté au norvégien ski. En français, le mot, sous sa graphie skie, survient dès 1841, par l’intermédiaire de la simple lecture défectueuse, comme l’atteste sa prononciation spécifique, peut-être par l’anglais ou l’allemand, du mot norvégien ski, prononcé \ʃi\[1]. Le mot français skie hésite entre féminin et masculin. En 1841, il est plutôt du genre féminin[2]. En 1876, Pierre Larousse le donne pour masculin. En 1891, il perd son e final et devient ski[3].
Le terme ski remplace le mot patin en usage depuis le siècle des Lumières[4]. Le vieux-norvégien skíð désigne une billette de bois, une chaussure ou une raquette pour la neige. Le verbe norrois skíð, c’est-à-dire « briser ou fendre », s’apparente au grec σχίζειν, skhízein, « fendre », au latin scindere, « scinder, provoquer la scission », au gothique skaider, « séparer ». En norvégien, ski signifierait « morceau de bois ».
(Sport)Sport de glisse sur neige ou sur eau, pratiqué à l’aide de ces accessoires.
En effet, à Noël, les conditions d’enneigement sont insuffisantes pour le ski plus d’un hiver sur deux dans la plupart des domaines skiables du Massif central, en raison du caractère très aléatoire de l’enneigement de début de saison.— (Frédéric Serre, La Neige dans le Massif central : Une contrainte pour la gestion des territoires, Presses Universitaires Blaise Pascal, 2001, p. 180)
Le jeune homme a expliqué que l’un des problèmes auxquels il faisait face lorsqu’il s’adressait aux autorités résidait dans le fait que le mot « ski » n’existe pas en tétum, l’une des deux langues officielles du Timor oriental, et qu’on y parle plutôt de « patins à neige ».— (Jean Dion, Le Devoir, 22 février 2014)
Pluriel deski. Note : Certains auteurs conservent le pluriel norvégien ski du norvégien ski.
Les patins norvégiens, les ski, nom sous lequel nous les désignerons désormais, sont de longues et étroites lamelles de bois, permettant d’avancer rapidement sans enfoncer sur neige. Dimensions des ski: longueur 2,30 m à 3 m ; largeur 0,09 m. Les ski ne doivent pas être confondus avec les raquettes en usage dans les Alpes et dans l’Amérique du Nord et qui ont principalement pour but d’empêcher d’enfoncer dans la neige pulvérulente. (N.d.T)— (Fridtjof Nansen, Vers le Pôle, éd. Hoebeke, Paris, 1996, traduction de Charles Rabot, 1897, page 55)
Vocabulaire apparenté par le sens
ski figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : ski.
↑D’autres langues comme l’allemand ou l’italien ont préservé la prononciation. Une transcription phonétique du norvégien aurait donné ‹ chi › en français. L’expression allemande Ski / Schi fahren indique que faire du ski ou skier s’apparente à un véhicule permettant en l’occurrence de glisser, de la même façon qu’un vélo permet de rouler, ce que dément le français qui accepte le terme de marche à ski.
↑Le Magasin pittoresque, ouvrage de vulgarisation des sciences, le présente ainsi au public français sans mentionner sa phonétique internationale.
↑Faire du ski, expression attestée en 1894, semble antérieur au verbe skier qui apparaît en 1896 avec le skieur, membre du ski-club, qui s’impose dorénavant sur le premier formé skiste et le classique patineur. La skieuse est plus tardive en 1908.
↑Très commun autrefois, pour tout ce qui permet la glisse, patin est attesté avant 1727. En 1801, le patin à neige est une lame de bois allongée pour glisser sur la neige. Le terme de patins de neige subsiste dans la langue familière des skieurs, tout comme planches.
En ul lecʼh koulskoude, a-geñver d’ an ti, e verzed ar roud-ski ocʼh ober ur gleizenn ramzel adalek kern ur menezig serz bete skorn al lenn.— (Jakez Konan, Ar c'hi, in Al Liamm, no 74, mai–juin 1959, page 175)
À un endroit cependant, en face de la maison, on remarque une trace de ski faisant une cicatrice géante depuis le sommet d’une petite montagne jusqu’à la glace du lac.
Gant diorren spontus ar sportoù er-maez eus ar pistennoù ski e vez trubuilhet an darn vrasañ eus al laboused-se e-doug ar goañv.— (PLB, Doareoù chaseal hengounel an evned, in Ya !, no 860, 3 décembre 2021, page 4)
Avec le développement terrible des sports en dehors des pistes de ski, la plupart de ces oiseaux sont dérangés pendant l’hiver.
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →