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Du moyen français soeur, de l’ancien français suer, sor au cas sujet et seror au cas régime – le cas sujet a de bonne heure supplanté le cas régime en raison de son emploi fréquent au vocatif – du latin soror (« sœur »), de l’indo-européen commun *swésōr.
(c. 1080)Chanson de Rolandsorur (cas régime) ; soer (cas sujet).
sœur\sœʁ\féminin(pour un homme, on dit : frère ; pour une personne non binaire, on peut dire : frœur, adelphe)
Femme ou fille, ayant le même père et la même mère que la personne considérée. Si un seul des parents est commun, c’est une demi-sœur.
Elle désire une sœur, une grande, une petite, peu importe, elle désire parler avec Sa Sœur, jouer avec elle, se disputer avec elle, dormir dans la même chambre qu'elle, faire les bazarettes le soir au lieu de dormir, .— (Claudine Galea, Les choses comme elles sont, Éditions Verticales (Gallimard), 2018)
Seule sa sœur venait de temps en temps la voir ; lorsque la grossesse devint apparente, elle partit pour l’Espagne afin d’y faire ses couches dans le secret.— (Madeleine Pelletier, « L’Enfant (Histoire vraie) », II, Œuvres diverses, 1933, page 19)
La femme d’un frère mort sans enfants, si elle est reçue sœur, jouit de l’usufruit entier des biens du défunt, à l’exception des bagues et joyaux, qui doivent être remis à l’association.— (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs & politiques des chambres françaises imprimé par ordre du Sénat et de la Chambre des députés, Première série (1787 à 1799), tome 22, Librairie administrative de Paul Dupont, 1885, page 393)
Je quitte le lieutenant licencié et regagne le couvent, où la sœur converse m'annonce qu'un ami est venu me demander.— (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
Ne me raccompagnez pas, je trouverai bien le chemin. Il le trouva, en effet, grâce à l’obligeance d’une sœur souriante et muette qui l’extrayit des cuisines, où il s’était fourvoyé, pour le conduire jusqu’à la lourde porte bardée de ferrures.— (Alain Demouzon, La Pêche au vif, 1977, chapitre 6)
Moins l'habit et la cornette, c'est une sœur de la charité qui pose des ventouses, des cataplasmes, applique des sinapismes, masse les rhumatisants, ensevelit les morts.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Réplique issue d’un original, d’importance égale ou moindre, parfois supérieure. Utilisé seulement pour les noms féminins.
M. Ferdinand Poise a écrit, sur cette jolie scénette en deux actes, une partition fine, élégante et distinguée, la sœur des Surprises de l'amour et de l’Amour médecin dont elle retrouvera sans doute le succès.— (L'Artiste, vol. 2, Paris : Aux bureaux de L'Artiste, 1884, page 317)
La multiplication des bureaucraties fait ressembler l’Europe capitaliste à sa sœur soviétisée.— (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 167)
L'Italie reste encore pour la France, la patrie de la Rome antique, et je dirais volontiers, malgré l'anachronisme de la formule à cette date, une sœur latine— (Joseph Reinach, La France et l'Italie devant l'Histoire, 1893)
(Par apposition) — En remontant jusqu'au XIXe siècle, époque de la formation de la « nation » française, je démontrerai que la France est, quintessentiellement, un pays de l'Europe du Nord-Ouest, et que sa nation-sœur, si elle en a une, est l'Allemagne plutôt que l'Italie.— (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 34)
Kazakh : апа(kk) apa (grande sœur), қарындас(kk) qarındas (petite sœur, par rapport à un homme), сіңлі(kk) siñli (petite sœur, par rapport à une femme)