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Taon, mouche à cheval : Taon : Tubanus Guêpe à cheval : L’Œstre du cheval : Gastrus equi Frappe d’abord : Les Chrysops : Chrysops niger Brulôt : Simule : Simulium Maringouins : Cousins : Culex pipiens Mouches à vers : Mouche de la viande : Culliphora vomitaria Mouche jaune : Mouche merdivore : Musca merdaria Chiques, barbeaux : Les larves de l’Œstre du cheval : Gastrus equi Chenilles des vaches : Les larves de l’Œstre du bœuf : Hypoderma bovis Lève-cul, culbuteux : Les larves des Cousins : Culex Moustiques : Tous le autres Diptères de petite taille— (Noms vulgaires des insectes en Canada, Le Naturaliste canadien, tome troisième, no. 4 (mars 1871), C. Darveau, Québec, 1871)
sous le hangar, les chevaux, harcelés par les mouches et piqués par les taons, s’ébrouaient.— (Octave Mirbeau, « La Bonne », dans Lettres de ma chaumière, 1885)
Le cheval était arrêté à la porte de la cabane, les flancs garnis de pousses feuillues, pour le protéger des taons, qui pullulent sous le bois, à la fin des journées chaudes.— (Émile Moselly, Terres lorraines, 1907)
Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche tandis que la queue vigilante voltigeait sans relâche alentour de leurs cuisses et de leurs flancs, chassant les taons assoiffés de sang et les mouches importunes.— (Louis Pergaud, « Un satyre », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
De grands taons allaient et venaient, comme des balles d’airain poli, au hasard de leur course angulaire.— (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, réédition Le Livre de Poche, page 53)
Les taons sont généralement de grande taille (de l’ordre de 2 cm) et de couleur brun foncé mais il en existe de taille inférieure et de couleur jaune grisâtre ou brun jaunâtre… Ils piquent les chevaux, les bœufs et les hommes. Leur piqûre est douloureuse et fait saigner l’animal. Ils transmettent des maladies.— (Bill Forse, Christian Meyer, et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 173)
La prononciation standard a évolué au cours du temps en oscillant entre \tɑ̃\ (tan) et \tɔ̃\ (ton). Ce mot n’est pas prononcé de la même manière selon les régions : ainsi au Québec le prononce-t-on \tɔ̃\, alors qu’en France on le prononce actuellement \tɑ̃\. Ces prononciations différentes viennent du fait que le mot taon se prononçait à l’origine \ta.ɔ̃\ (ta-on séparés). Ce mot s’est d’ailleurs aussi écrit tahon (bien que l’Académie ait par la suite privilégié taon). Les deux prononciations ont ensuite été utilisées, l’Académie recommandant l’une ou l’autre au fil du temps (voir l’évolution ci-dessous). Évolution au cours du temps en France (à titre indicatif, puisqu’il s’agit surtout des emplois recommandés par l’Académie) :
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (taion)