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Du latin cochlea (« escargot, coquille »)[1] devenu *coccia en bas-latin ; l’ancien français a aussi la forme intermédiaire cocle (« écorce ») ; il a peut-être été croisé avec coccum (« coque »).
Selon Littré[2] d’origine germanique et apparenté à schosse en flamand, Schote en allemand.
Déverbal de écosser et forme courte de écosse[3], écosser vient de l’ancien français escosser (« secouer, dépouiller »)[4] et, plus avant, du latin excutere (« faire sortir en secouant »).
Forme collatérale de gousse, pour l’équivalence \k\/\ɡ\ voir gossé (« cossu ») en ancien français. Voir caïeu.
Pois sans cosse, pois dont la cosse est tendre et comestible. On le nomme aussi pois goulu ou pois gourmand.
Les dents travaillèrent à tirer de leurs cosses les châtaignes bouillies.— (Émile Zola, La Terre, 1887)
Elles formaient un cercle autour d’un haut tas de haricots, où chacune avait empli son tablier. Elles écartaient les jambes et leur jupe faisait un énorme nid où tombaient les grains, blancs, rouges ou noirs, tandis que les cosses vides s’amoncelaient auprès d’elles.— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 153)
Les cosses entrouvraient leur ventre blanchâtre, et les grains frais comme les graviers de la rivière, coulaient entre mes doigts.— (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 153)
Parchemin en cosse, peau de mouton, dont on a fait seulement tomber la laine, c’est-à-dire telle qu’elle sort de la mégie.
Pour ouvrir une carrière, on procédait à la découverture du terrain, c’est-à-dire à l’enlèvement des cosses.— (J.-N. Haton de La Goupillière, Exploitation des mines, 1905)
Tous les détails comptent, jusqu’aux cosses en or pour assurer la meilleure conductivité au courant.— (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, collection Raconter la vie, page 87)
Avoir la cosse, être paresseux, ne pas vouloir faire d’effort.
Il lui faut ses 10 heures de pucier tout comme un mignard. Sans ça Monsieur a la cosse toute la journée.— (Henri Barbusse, Le Feu, page 25)
Esbroufée en plus par leur assurance, elles ne paraissent jamais travailler, tu te rends compte j’ai eu quinze et j’ai juste ouvert mon livre à dix heures du soir ; le grand chic, être géniale sans effort, je ne n’en reviens pas, dans mon milieu et ma famille, la cosse, c’est mal vu.— (Annie Ernaux, La femme gelée, 1981, réédition Quarto Gallimard, pages 381-382)
↑Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (escosser)
Lors a congié d'aller en ville, Au marchié, au corps , aux nopces, Aux poys, aux feves et aux cosses, Au moustier, aux festes, aux champs.— (Poésies mss. f° 513, XVe s.)