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(1689) Avec l’influence de mat, de l’italien patta, attesté depuis 1640, déverbal de pattare (« mettre des cartes égales »), lui-même par métaphore de patta (« épacte »). Faire de patta le féminin de patto (« pacte ») du latin pactum n’est pas fondé.
Remonter à l’arabe باتbāt (« couché ») où « le roi est pat » signifie « le roi s’est couché » (→ voir mat) est assez fantaisiste.
(Échecs) Aux échecs, se dit du camp ou du roi qui est dans une situation de pat.
Le Roi est Pat lorsqu’il se trouve dans une position telle qu’il n’est pas en échec, mais qu’il ne peut bouger sans s’y mettre, et que ses autres Pièces ou Pions, s’il en a, sont placés de manière à ne pas pouvoir être joués.— (Alphabet du jeu d’échecs, Casimir Sanson, éd. Harvard College Library, 1871, p. 26)
Vocabulaire apparenté par le sens
pat figure dans le recueil de vocabulaire en français ayant pour thème : échecs.
(Échecs) Situation où un des deux joueurs, qui n’a pas son roi en échec et qui a le trait, ne peut pas jouer sans mettre le roi en prise, et qui constitue un des cas de nullité de la partie.
Le pat met fin à la partie.
L’application sembla dissiper un moment le nuage qui couvrait le front du ministre : il venait d’avancer une tour qui mettait le roi de Louis XIII dans cette fausse position qu’on nomme Pat, situation où ce roi d’ébène, sans être attaqué personnellement, ne peut cependant ni reculer ni avancer dans aucun sens.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, chapitre XXVI, 1826)