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Du latin vadere. Cette forme dénote une supplétion car son étymologie est distincte de celle de aller. En effet les formes de aller viennent de trois verbes latins :
Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent dealler.
Tu vas décicatriser !— (Ibrahima Sall, Les Mauvaises Odeurs, 2010, page 122)
(Canada)(Louisiane)(Missouri)(Normandie)(Touraine)(Informel)Première personne du singulier de l’indicatif présent dealler.
Je vas.
Non, me dit-elle, j’y vas avec mon grand-père, et il n’aime pas à me voir suivie sur les chemins par un tas de galants.— (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 30)
je m'en vas aller te chauffer les oreilles, mauvais galopin !— (Madame Bovary, Gustave Flaubert, Le Livre de Poche, Nouvelle édition de Jacques Neefs, p.197)
— Je m’en vas ! Madame me ferait tourner en bourrique.— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897)
Première personne du singulier du présent de l'indicatif dealler.
Deuxième personne du singulier du présent de l'indicatif dealler.
Troisième personne du singulier du présent de l'indicatif dealler.
Notes
Cette graphie a été utilisée en 1886 par Adolphe Orain. Elle ne correspond à aucune norme graphique moderne du gallo. Les orthographes correspondantes dans les graphies existantes sont :
« vas » dans Adolphe Orain, Glossaire patois du département d'Ille-et-Vilaine suivi de chansons populaires avec musique, Maisonneuve Frères et Ch. Leclerc, 1886, 279 pages, page 3
(Nom commun 1) De l’indo-européen commun *vadh (« promesse ») qui donne l’allemand Wette (« pari »), le vieil anglais wedd (« contrat » → voir wed).
(Nom commun 2) Ce mot désigne à l’origine tout type de chose, d’affaires. Par exemple, chez César, on a vasa colligere, « plier bagage ». Le Lewis & Short en fait un apparenté du grec ancien εἷμα, eima qui est pour weima (« équipement »), un dérivé du verbe ἕννυμι, ennymi (« équiper, vêtir »), ce qui ferait de ce mot l’équivalent de l’anglais ware et le radical indo-européen commun *ves de vestis (« vêtement ») et vestio (« vêtir »). De là encore le sens concret d’enveloppe corporelle qui nous est totalement étrangère si on prend vas pour « vase » : corpus quasi vas est animi, « le corps est en quelque sorte le vêtement de l’âme ». Il s’est dit de tout type de choses qui équipent une personne ou une maisonnée. On sent que quand Pline parle des vasa coquinaria, au sens collectif de « batterie de cuisine », il est encore tenu d’apposer un qualificatif. Au singulier, surtout dans les variantes masculine et neutre vasus, vasum, il a fini par désigner l’équipement spécifique de la cuisine, des greniers où l’on entreposait amphores et jarres, vases et pots.
Reste cependant à expliquer l’absence de rhotacisme du radical qui aurait dû faire *vara. Pour des explications détaillées sur le rhotacisme en latin, voir « r » en latin..
laisser les répondants payer la caution, manquer aux engagements pris en fournissant des répondants, ne pas comparaître en justice au jour fixé, faire défaut.