Modèle:ar-conjugaison

Documentation du modèle

Le modèle {{ar-conjugaison}} met en forme une sous-page complète de Conjugaison:arabe décrivant la conjugaison d’un verbe en arabe.

Pour des raisons de simplicité de la « traduction » en français, l’accompli est rendu par un passé composé (j’ai fait), l’inaccompli par un futur proche (je vais faire) et l’impératif par un auxiliaire modal (tu dois faire).

Auxilliaires

Le modèle « connaît » comme formes de conjugaison : avec « avoir », « être », « devenir », « s’être », « se faire », « faire », « vouloir » ou « s’être mutuellement ».

• La forme de conjugaison avec « s’être » est réfléchie : l’accord est correct pour elles se sont blessées mais conduirait à la forme incorrecte elles se sont *emparées.
• « s’être mutuellement » (forme réciproque) donne le même résultat que « s’être », mais supprime les formes au singulier dans le tableau principal (elles figurent toujours pour référence dans le tableau secondaire). Note : on obtient également une forme réciproque en mettant mutuellement dans le paramètre complément, mais dans ce cas le mot mutuellement apparaît.
• Le modèle ne prend en charge qu’un « participe passé », soit un qualificatif ou un participe présent conjugué avec « être » (exemple : drôle), dans ce cas l’infinitif doit être « être drôle », l’auxiliaire est être, et le participe passé est drôle. S’il ne faut pas d’accord (par exemple être cause) l’infinitif est « être », l’auxiliaire est « avoir » et le participe passé est « été », « cause » est mis en complément invariable.

Pour des exemples d'utilisation des différents auxiliaires, voir Catégorie:Conjugaison en arabe par traduction.

Accords des « participes »

• Le modèle tentera d’accorder le « participe passé » en genre et en nombre quand il est conjugué avec « être » (ou devenir ou s’être ou s’être mutuellement) ; et inversement, le laisse invariable quand il est conjugué avec « avoir ».
• La conjugaison avec se faire est constamment invariable (cas de se faire + infinitif, ou d’un complément d’objet direct placé après le verbe). Le cas réfléchi (elle s’est faite à son sort) correspond à l’infinitif faire et l’auxiliaire s’être.
• Dans le cas d’un infinitif commençant par « être » (ou « devenir ») suivi d’un qualificatif, ce qualificatif sera accordé suivant la personne.
• L’accord est sommaire : les formes accordées ajoutent essentiellement un e et un s (sauf quand le participe se termine lui-même par e ou s). Les participes plus variables (« être entier / entière » ; « être faux / fausse ») ne sont pas pris en charge. Si le résultat est inacceptable il sera nécessaire de changer d’auxiliaire ou de participe, ou de corriger le tableau à la main (exemple : تَمَلَّحَ (tamal²aHa) (« être gras »). est conjugué comme « être dodu » pour éviter ce problème d’accord).

Locutions

On peut mettre ce que l’on veut dans les paramètres ppé et inf, pas nécessairement un participe passé et un infinitif.

• Les « verbes » conjugués avec « avoir » n’étant pas accordés, inf et ppé peuvent être des expressions plus complexes (exemple, on peut conjuguer avoir vendu des végétaux encore verts ou avoir une indigestion).
• Le modèle marche bien avec le factitif - exemple : faire prospérer. Dans ce cas, l’auxiliaire est « avoir », le participe passé est « fait prospérer » et l’infinitif est « faire prospérer ». Il en est de même pour tous les auxiliaires modaux. Alternativement, pour le factitif, l’auxiliaire peut être « faire » et l’infinitif (ou le complément) peuvent être n’importe quoi (exemple faire peur, faire marcher lentement|).
• Le modèle prend en charge les paramètres infinitif et participe passé qui sont précédés par un adverbe (exemple « avoir violemment frappé », « être très affamé ».
• Cependant, dans le cas de verbes réfléchis, l’adverbe doit être derrière l’infinitif et devant le participe passé pour que l’accord soit correct. Voir par exemple s’exposer dangereusement. Alternativement, l’adverbe peut être placé dans le paramètre complément.
• La conjugaison de se faire laisse l’infinitif et le complément invariables, et n’utilise pas de participe passé. La conjugaison porte en pratique sur le verbe faire, mais son participe passé (fait) reste invariable (cas de se faire suivi d’un infinitif ou d’un complément d’objet direct). Dans les cas où fait doit s’accorder, la conjugaison doit employer s’être avec le verbe faire (elle s’est faite belle).

Schèmes

Les schèmes correspondants aux dix premières formes verbales et aux quatre formes quadrilitères sont initialisés.

Pour les formes plus rares, il est possible de les initialiser au besoin ; alternativement il reste possible de passer par la forme quadrilitère équivalente. Ainsi, تَكَوْثَرَ (takawFara), de schème تَزَوْرَزَ pour la racine ك ث ر (k F r), peut être considéré comme l’application du schème تَزَرْزَرَ à une racine dérivée ك و ث ر (k w F r) (dans ce cas, le sens de l’infinitif n’est pas donné par le modèle de racine, qui n’existe pas, mais est déduit directement des paramètres).

• Auxiliaire avoir: Agir

  {{ar-conjugaison |schème=ar-*a*a*a-a |racine=ar-f3l |aux=avoir |ppé=agi |inf=agir }}

  Pas d’accord du participe passé (elles ont agi, elles vont agir).

• Auxiliaire être : Mourir

  {{ar-conjugaison |schème=ar-*â*a*a |racine=ar-dbr |aux=être |ppé=mort |inf=mourir |nv2=mudâbar@ũ }}

  Accord à l’accompli (elles sont mortes) ; pas d’accord à l’inaccompli (elles vont mourir).

• Réfléchi : S’établir

  {{ar-conjugaison |schème=ar-ta*a*²a*a |racine=ar-kwn |aux=s’être |ppé=établi |inf=établir }}

  Accord à l’accompli (elles se sont établies) ; pas d’accord à l’inaccompli (elles vont s’établir).

• Réfléchi : s’en aller

  {{ar-conjugaison |schème=ar-*a*a*a-a |racine=ar-Vhb |aux=s’être |inf=en aller |nv1=Vahâbũ |nv2=Vuhûbũ |nv3=maVhabũ }}

  Noter que dans ce cas, « en aller » est considéré comme un verbe en -er, indépendamment du mot qui le précède.

• Qualificatif : être très étonné

  {{ar-conjugaison |schème=ar-ta*a*²a*a |racine=ar-’bb |aux=être |ppé=très étonné |inf=être très étonné }}

Accord à l’accompli (elles sont très étonnées) et à l’inaccompli (elles vont être très étonnées).

• Complément : entrer en collision

  {{ar-conjugaison |schème=ar-*Ta*a*a |racine=ar-Sdm |inf=entrer |aux=être |ppé= |complément=en collision }}

  Accord du participe avant le complément (elles sont entrées en collision).

  Le verbe étant du premier groupe, le paramètre ppé est facultatif (reconstitution automatique de rentrer -> rentré).

• Auxiliaire s’être fait :

  {{ar-conjugaison |schème=ar-a**a*a |racine=ar-d"w|inf=appeler |aux=se faire |ppé=(non utilisé dans ce cas) |complément= }}

  Les paramètres inf et complément sont interchangeables dans ce cas (si les deux sont instruits, l’infinitif est cité en premier).

Bloc introductif

• Forme du verbe en arabe : {{ar-terme|{{ar-appliquer|{{{schème}}}|{{{racine}}}}}}} Appel de {{ar-appliquer}} qui applique le schème à la racine, puis de {{ar-terme}} qui met en forme le résultat, la translittération en alphabet arabe (avec les conventions orthographiques) étant obtenue par {{ar-abiser}}.
• Signification du verbe : le modèle associé à la racine est appelé en passant en paramètre le schème ; la racine renvoie la définition courte associée (voir Convention:arabe/schèmes).
• Formes associées (participes, etc.) : D’une manière générale, le schème verbal est un modèle qui renvoie une valeur en fonction de la propriété passée en paramètre. Ici, la propriété demandée est la nature grammaticale du mot (par exemple « nom verbal ») ; et le schème renvoie comme valeur le schème du mot correspondant.

Tous les modèles de verbes savent renvoyer le schème correspondant aux différentes fonctions grammaticales (inaccompli, impératif, passif, passif inaccompli, nom verbal, agent, patient, instance, forme), voir par exemple {{ar-*a*²a*a}}. (NB: la propriété « forme » permet de distinguer les cas de traitement de {{ar-appliquer}}pour certaines racines faibles).

Tableaux accompli / inaccompli / impératif

1. Chaque tableau est mis en forme par un appel de {{ar-schème/conjugaison}} après avoir initialisé les paramètres qui vont bien.
   • Le schème à utiliser (par exemple, pour l’inaccompli) est donné par un appel de type {{{{{schème}}}|inaccompli}} qui renvoie la valeur nécessaire (schème de la 3MS). C’est à ce niveau qu’est interceptée une irrégularité éventuelle de l’impératif (impératif=ar-2a3) ou de l’inaccompli (inaccompli=ar-ya2a3u), les formes passées en paramètre remplacent les formes régulières.
   • On initialise un paramètre mode qui précise le mode attendu (accompli, inaccompli, impératif).
   • Les autres paramètres sont transmis inchangés.
2. {{ar-schème/conjugaison}} met en place la forme générale du tableau, et appelle {{ar-schème/conjugaison/cellule}} dans chaque cellule avec les paramètres qui vont bien :
   • La construction du premier paramètre consiste à appliquer le modèle ({{ar-accompli}}, {{ar-inaccompli}}, ou {{ar-impératif}}, suivant le cas) pour récupérer la forme du schème correspondant à la conjugaison en arabe (préfixes et suffixes en fonction de la personne considérée).
   • Les autres paramètres sont soit transmis directement (rad, aux, ppé, etc.), soit initialisés en fonction de la cellule (var = personne conjuguée).
3. {{ar-schème/conjugaison/cellule}} met en forme le contenu de chaque cellule du tableau :
   • Appel de {{ar-appliquer}} pour appliquer le schème à la racine ;
   • Appel de {{ar-abiser}} sur ce premier résultat, pour translittérer en arabe ;
   • Appel de {{ar-IPA}} pour donner la prononciation de ce premier résultat ;
   • Ensuite, si un auxiliaire a été indiqué, mise en forme d’une « traduction » à partir des éléments disponibles (aux, inf, ppé).

   Note : C’est ce modèle qu’il faut compléter pour rajouter si nécessaire un auxiliaire modal d’utilité générale (vouloir, se laisser, …) similaire à « faire » ou « se faire ».

Tableau « conjugaisons secondaires »

1. Le tableau est construit par un appel à {{ar-conjugaison2}}.
2. {{ar-conjugaison2}} initialise les paramètres nécessaires à la construction du tableau (ou insère les paramètres par défaut) :
   • Les paramètres (schème, racine, affiche) sont transmis sans traitement ;
   • La forme de l’accompli est nettoyée de son éventuel suffixe ;
   • Les autres formes conjuguées (passif, inaccompli, inaccompli passif, impératif) sont obtenues par appel du schème en passant en paramètre la valeur désirée ; le résultat étant tronqué pour éliminer le préfixe « ar- » et le suffixe de la 3MS.
3. {{ar-conjugaison2/tableau}} récupère tous ces paramètres et met en place le tableau.
   • Sur chaque cellule, appel de {{ar-appliquer}} avec la racine et le schème correspondant à la conjugaison recherchée ;
   • Le résultat est ensuite « mis en forme » par {{ar-id}}