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(Nom commun 1)(Date à préciser) En ancien français corn, du latin cornu (« corne animale »), matière qui dans l’Antiquité était utilisée pour faire des instruments à vent.
(Vieilli)Corne qui servait d’appel aux pâtres, soldats, chasseurs… ou instrument de même forme mais fabriqué dans une autre matière.
Le cor de Roland…
Arrivé à cinquante pas de la porte principale, le chevalier prit un cor d’ivoire qu’il portait en sautoir, et, l’approchant de ses lèvres, il en tira trois sons puissants et prolongés — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
Dans la rue, un son de cor a éclaté, un air de chasse… Apparemment, quelque piqueur de grande maison, debout près d’un comptoir de cabaret, les joues gonflées, la bouche impérieusement serrée, l’air féroce, émerveille et fait taire l’assistance.— (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
Suspendus aux murs du vestibule dallé, une collection de cors, en cuivre brillant, évoquait — fallacieusement, je crois — les fastes d’anciennes chasses à courre.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 106)
Il habitait un terrier dans les bois communaux de La Motte, commune de La Hardoye, jouait de la flûte et sonnait du cor.— (Albert Meyrac, Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes comparés avec les traditions, légendes et contes de divers pays, Éditions FERN, 1966, page 203)
Tranché dentelé : au premier de sinople au cor d’or, au second d’argent à l’arbre terrassé de sinople, qui est de la commune de Monnières du Jura → voir illustration « armoiries avec un cor »
No sai cora.m fui endormitz Ni cora.m veill s'om no m'o ditz Per pauc no m'es lo cor partitz D'un dol corau E no m'o pretz una fromitz Per saint Marsau— (Guillaume IX de Poitiers, Farai un vers de dreit nien)
— Ai las, com mor ! — Quez as, amis ? — Eu suis traïs ! — Per cal razo ? — Car anc jorn mis m’ententio En leis que·m fetz lo bel parven. — Et as per so to cor dolen ? — Si ai. — As enaissi to cor en lai ? — Oc eu, plus fort.— (Guiraut de Borneil, Ai las, com mor !, (transcription de Michel Zink, Les Troubadours - une histoire poétique, 2013, p. 194))
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
De l’indo-européen commun *k̂ered- (« cœur ») dont dérivent le sanscrit हृदय, hṛdaya, le grec ancien καρδία, kardia (« cœur »), l’anglais heart ou l’allemand Herz, le slavon срьдьцє, srĭdĭce.
Tandis que chez les peuples modernes le cœur est regardé comme le siège des affections et des sentiments, il passait chez les Anciens surtout pour celui de l’intelligence. De là cordatus (« sage »), ve-cors (« insensé »), recordor (« se souvenir »), mais il faut néanmoins noter que la médecine était moins développée chez les anciens. Il est donc probable que le « cœur d’une chose » désignait l’« intérieur d’une chose », en général, plutôt que l’organe moteur du système sanguin, en particulier.