Invariable |
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dehors \də.ɔʁ\ |
dehors \də.ɔʁ\ invariable
Va jouer dehors.
La mer est grosse dehors.
À l’extérieur (1) :
Au large (2) :
dehors \də.ɔʁ\
Invariable |
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dehors \də.ɔʁ\ |
dehors \də.ɔʁ\ masculin invariable
Le jour était ensoleillé, de telle sorte qu’après cette lumière éclatante du dehors, sa chambre, au rez-de-chaussée, me paraissait tout à fait noire.— (Vladimir Debagori-Mokrievitch, « Souvenirs sur Bakounine », traduits par Marie Stromberg, La Revue blanche, 1895)
Fatigué du vacarme des réjouissances qui battaient leur plein au château, Sir Trystan Delanyea déambulait sur le chemin de ronde du rempart en humant à pleins poumons l'air frais du dehors.— (Margaret Moore, Le baiser du guerrier, traduit de l’anglais, éditions Harlequin, collection « Les Historiques », 2007, chapitre 1)
Cette maison paraît belle par le dehors.
Ce donjon est d’ailleurs remarquablement planté pour commander les dehors du côté de la langue de terre par où l’on peut approcher du fossé de plain-pied ; ses angles viennent toucher les remparts de l’enceinte, ne laissent ainsi qu’une circulation très-étroite sur le chemin de ronde et dominent le fond du fossé.— (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868)
le marquis d’Aiglemont finit par se persuader à lui-même qu’il était un des hommes les plus remarquables de la cour où, grâce à ses dehors, il sut plaire .— (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
C’est le troisième arrière-faix des impuretés du dix-huitième siècle, apparaissant en celui-ci sous les graves dehors d’une philosophie, d’une politique, d’une littérature .— (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
Comme homme, il manquait de dehors, d’où l’on a conclu qu’il était grossier.— (Eugène Fromentin, Les maîtres d’autrefois, Hollande, XVI ; Manz éditeur, Vienne, s. d., page 334)
Moi, qui n’ai rien que mon génie, et qui suis absolument dépourvu de dehors, comme ils disent ; absolument dépourvu de brillant, et sans conversation, et sans talent de société, et presque sans intelligence après tout !— (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, pages 180-181)
Le Chartrain est cupide, apathique et salace, répliqua l’abbé Plomb ; cupide surtout, car la passion du lucre est ici, sous des dehors inertes, féroce.— (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
Kinkin, vers la quarantaine, était un gaillard de taille moyenne qui dissimulait sous des dehors chétifs et une allure pataude une force herculéenne et une agilité de singe.— (Louis Pergaud, « L’Évasion de Kinkin », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
Et quand on voit que ça ne suffit pas, on va passer à la vitesse supérieure — le garrot se resserre — et on le nomme au fond de la Tunisie, qui était une colonie française à l’époque, avec un fort détachement militaire, et – perversité de perversité – sous des dehors purement administratifs de mutation, de mouvement des hommes, on va dire : « Il faut que le colonel Picquart, en tant que spécialiste des services secrets, aille voir dans le sud tunisien ce qui se passe »… en sachant très bien que des rebelles à l’autorité française, des Tunisiens, faisaient la guerrilla avec les troupes coloniales françaises… et on l’envoie là-bas en espérant qu’une balle perdue l’atteindra.— (Christian Vigouroux, L’Ombre d’un doute : Le Dossier secret de l’affaire Dreyfus, réalisé par Alexandra Ranz et Jean-Christophe de Reviere, présenté par Franck Ferrand, France 3, 4 mai 2015)
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