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(XIe siècle) Du latin hospitale (« hospitalière (pour recevoir les hôtes) »). Au Moyen Âge, il a encore le sens de « lieu d’accueil pour les hôtes, hôpital » (voyez Hôtel-Dieu) avant de le perdre au profit de auberge sauf dans le monde monastique et désigne presque uniquement une « demeure noble ». Il s’écrit alors souvent ostel d’une part parce que le h latin est muet et sans doute par contamination avec ost (la noblesse est alors guerrière). Il perd son s, qui n’est plus prononcé depuis la fin du XIIe siècle, en faveur d’un accent circonflexe en 1740. Il reprend son sens initial au XIXe siècle et écarte progressivement le sens de « demeure noble ». À comparer avec hôte, hôpital
Recueilli par un de ses parents, le comte de Valqueyras, il vivait en parasite, mangeant à la table du comte, habitant un étroit logement situé sous les combles de son hôtel.— (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 90-91)
Il était superbe cet hôtel, acheté d'un richissime étranger, et il valait plus d'argent que toutes les terres et tous les châteaux du dernier des Scaër— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 67)
Depuis son installation, assez récente, à Paris, où il habitait un magnifique hôtel, avenue de Friedland, il avait fait venir au Havre son beau yacht, le dernier raffinement du suprême confort, .— (Félicien Champsaur, La Toison d'Or, chap. 2 de La Glaneuse, Paris : chez Simonis Empis, 1897, p. 16)
Le 2 juin 1791, jeudi de l'Ascension, son hôtel accueille à nouveau vingt-cinq convives à dîner. Pierre-Victor se sent peu bien, il reste dans ses quartiers, laissant à son fils Joseph-Alexandre de Ségur et sa chère Madame de la Suze le soin de mener la soirée.— (Jean-Jacques de Dardel, L'hôtel de Besenval: siège de l'ambassade de Suisse en France, Éditions Labor et Fides, 2013, page 84)
Les écuries du roi et l’hôtel des gardes-du-corps devinrent pour eux un nouveau sujet de désordre; ils s’y précipitèrent en foule et jetèrent l’effroi parmi les valets d'écurie et les palefreniers.— (Anonyme, Histoire de la révolution française depuis l'année 1789, tome 1, Paris : chez Philippe, 1829, page 164)
(Hôtellerie) Établissement où l’on loue pour une courte durée, qui se compte en nuits (ou en heures) une chambre pour y vivre et surtout y dormir.
J'ai vu, dans ma longue carrière d'ingénieur acousticien, bien des matières excellentes conductrices du son, mais jamais je n'en rencontrerai une seule comparable, même de loin, à celle dont sont pétris les murs de l’hôtel Terminus à Marseille.— (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895,)
Bert fut désigné comme brancardier, et il aida à transporter les blessés dans le plus proche des vastes hôtels qui faisaient face à la rive canadienne, .— (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 304 de l’édition de 1921)
À Saint-Georges, un hôtel possédait une magnifique piscine, où je vis plusieurs fêtes nautiques.— (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
Mon hôtel, en façade sur l’une des principales voies, a vraiment noble allure : des portiers corrects gardent son huis.— (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
Peu à peu, il agrandit son établissement, lui adjoignit un hôtel borgne où de savantes « passes » lui assurèrent de larges profits.— (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)