câliner

(Date à préciser) Probablement emprunt au normand caliner (« se reposer à l’ombre »), dérivé de caline (« chaleur lourde, étouffante »), du latin populaire *calina, dérivé de calere (« être chaud »).

Pour l’évolution du sens de « chaleur » à « paresse, indolence » → voir chômer.

câliner \kɑ.li.ne\ transitif 1^er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : se câliner)

1. Traiter avec douceur, caresser quelqu’un.
   • Il câline trop cet enfant, il le gâtera. Une petite fille aime à se faire câliner.
2. (Intransitif) (Vieilli) Vivre dans l’inaction, l’oisiveté^[1].
3. (Pronominal) (Vieilli) Être indolent, prendre ses aises^[1].
   • « Dépêche té donc, caleuse, en v’là eine affaire pour aller à Picquigny, tu t’auras assez câliné. — (Hector Malot, En famille, 1893)
4. (réciproque) Échanger avec douceur, des caresses.

• câlin
• calinable, câlinable
• câlinerie
• recâliner
• ultra-câliner

• \kɑ.li.ne\^[2]
• francitan : *
• France (Lyon) : écouter « câliner  »
• France (Lyon) : écouter « câliner  »
• France (Vosges) : écouter « câliner  »
• Somain (France) : écouter « câliner  »

• câlinai, câliné, câlinée, câlinées, câlinés, câlinez

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (câliner), mais l’article a pu être modifié depuis.