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(XIe siècle)[1] De l’ancien occitan gai (« pétulent, vif »)[1] lui-même du vieux haut allemand gāhi (« soudain, rapide, impétueux »)[1], apparenté à l’allemand jäh (« abrupt, précipité »)[2], au luxembourgeois géi (« abrupt »), au néerlandais gauw (« vite »).
Quoi qu’il en soit, l’espérance de revoir le pauvre baron gai et gaillard m’a bien épargné de la tristesse.— (Madame de Sévigné, Lettre à Madame de Grignan, à Vichi, mardi 28 mai 1676)
Et presque tous les jours, sur le minuit, il se croyait gai, parce qu’il était un peu ivre.— (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
On ne pouvait rien voir de plus gracieux que cette svelte blondine, jeune, gaie, folâtre ; pas un homme qui eût résisté à ses agaceries.— (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 2)
Tout en procédant à sa toilette, elle parle toute seule, bavarde, gaie, animée, à cause qu’on est encore au printemps de la journée.— (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
Un parent qui ne croit pas au Père Noël, n’est pas un bon parent car il ne croit pas en sa propre étoile ni en tout ce qui est positif dans la vie et gai !— (Jean-Claude Baudot, La fabuleuse histoire du Père Noël, 2001)
Qui porte le caractère de la gaieté, en parlant des choses.
Son visage était gai, sa bouche était vermeille.— (Tristan, Panthée, II, 2)
Un ravissant cimetière, tout gai, tout ensoleillé, tout fleuri de clématites et de roses entoure l’église.— (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
La frontière est passée, c’est l’Apennin qui commence. Un soleil gai luit sur les arêtes vives des cimes; la poitrine aspire un air sain.— (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
Sa maison était propre, bien tenue ; elle tranchait avec la blancheur gaie de sa façade et le luisant de ses meubles, sur les taudis immondes où, d’ordinaire, croupissent dans la fange et dans la vermine, les marins bretons.— (Octave Mirbeau, Les eaux muettes)
Un gai soleil éclairait la scène : une large avenue bordée de cavaliers, toute blanche de fleurs, éblouissante sous le dôme bleu du ciel.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 132)
Le vert est plus gai ; vous avez raison, il n’y a qu’à le laisser comme cela.— (Florent Carton, Vert galant, sc. 26)
Chambre gaie, appartement gai, chambre, appartement qui, par sa disposition, et l’abondance du jour qu’il reçoit, inspire la gaieté.
Avoir le vin gai, être ordinairement de belle humeur quand on a un peu bu.
Le vieillard, que le vin de Montmeillan avait rendu gai et bavard, ne demandait pas mieux que de me les conter.— (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
Comme ils devenaient un peu plus gais sur la fin du repas, selon la coutume des philosophes qui dînent.— (Voltaire, Oreilles, 5)
Elle est gaie. C’est évident. Elle aime les filles. Florence préfère les filles aux garçons.— (Isabelle Gagnon, La fille qui rêvait d’embrasser Bonnie Parker, éditions du remue-ménage, Montréal, 2010, page 44)
Allons, gai ! vous a-t-on donné votre congé ?— (Jean-François Regnard, Le Joueur, III, 2)
Gai ! gai ! serrons nos rangs, Espérance De la France ; Gai ! gai ! serrons nos rangs, En avant, Gaulois et Francs !— (Pierre Jean de Béranger, Gaulois et Francs)
↑Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (gaiet)
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Parler. Note : le terme était à l’origine (1983) traduit « dire » (transitif) par D. Everett[1]. Cependant, des analyses récentes de sa part et d’autres linguistes ont amenées à corriger la traduction en « parler » (intransitif). Par ailleurs, alors que le verbe est écrit gai dans son mémoire de 1983 et en 2009, il est corrigé en gá dans l’article publié en 2016[2].
↑Richard Futrell, Laura Stearns, Daniel L. Everett, Steven T. Piantadosi, et Edward Gibson, « A Corpus Investigation of Syntactic Embedding in Pirahã », dans PLoS One, 2016