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(Nom 1)(XIIe siècle)[1] Du latin feria (« fête, solennité, férie »). En ancien français, le verbe foirer signifiait « chômer »[2]. Sans rapport étymologique avec forain qui lui est lié par le sens.
Si les roueries employées dans le commerce des chevaux sont innombrables, elles se montrent bien mieux sous toutes les formes dans ces lieux de réunion qu’on appellefoires. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
Il hochait le chef, tout pareil à l’un de ces branle-tête que vendent les camelots dans les villes aux jours de grande foire.— (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
Les marchés et les foires ne se peuvent établir en France que par la permission du roi.— (Févret, Traité de l’abus, I, 9)
Il y a quatre foires dans Paris : la foire St-Germain, la foire St-Laurent, la foire du Temple et la foire des jambons au parvis de Notre-Dame.— (Saint-Foix, Ess. Paris, Œuv. t. III, page 410)
Pythagore disoit que la vie étoit semblable à une foire ; comme dans une foire les uns viennent pour s’exercer aux combats, d’autres pour négocier, et d’autres simplement pour regarder ; ainsi, dans la vie, les uns naissent esclaves de la gloire, les autres de l’ambition, et les autres ne cherchent simplement qu’à connoître la vérité.— ((attribué à) François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Abrégé des vies des anciens philosophes : Pythagore, 1725)
Comme il n’y avait alors aucune grande ville, et qu’on ne connaissait ni les spectacles, ni les assemblées, ni les plaisirs sédentaires de la société privée, le temps des foires était celui des amusements.— (Abbé Raynal, Historique phil. I, Introd.)
Il détient d’ailleurs un record mondial en la matière, ayant serré 13 392 mains lors d’une foire agricole en 2002.— (Le Devoir, 22 mai 2007)
Avant-hier, j’ai fait un grand voyage. Je suis parti à trente kilomètres de Vézelay – où je passe le plus clair de mon temps cet été – dans la ville de Corbigny (Nièvre). On m’avait dit que tous les deuxième mardi du mois se tenait une foire aux bestiaux.— (Michel Eltchaninoff, « Les Chemins de la Liberté », dans la newsletter du 16/07/2020 de Philosophie Magazine)
Foire au pain d’épice, aux jambons.
Foire aux ferrailles, à la ferraille.
De la danse, une exposition, une foire gastronomique, des jeux et divertissements seront au menu de cette journée de célébrations.— (Le Devoir, 21 juin 2007)
J’ai bu du vin d’Argenteuil Et ce vin m’a donné la foire.
Lors de son voyage au Mexique, il a bu l'eau locale et il a attrapé la tourista. Ses pantalons étaient remplis de foire.
De lait de vache, en lait de chèvre, de bouteilles mal lavées en flacons bien rincés, de rations bouillies en rations crues, l’enfantelet tint le coup ; pas la moindre foire verte ; les petits malheureux ont la peau dure ; c’est l’unique et divin cadeau qu’ils ont reçu.— (Léonce Bourliaguet, Le Moulin de Catuclade, 1946, Hachette, réédition Bibliothèque de la Jeunesse, 1951, page 33)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage