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(XIIIe siècle) Variante de tourte, du latin torta, ellipse de torta panis (« pain rond »).
(XIXe siècle) L’adjectif est peut-être dérivé, par ellipse, de tarte à la crème, locution popularisée par Molière, ou, étant donné son premier sens argotique de « faux[1] », de tartufe (cf. tartifle), par apocope. Une autre hypothèse[1] est de relier cet adjectif à tard, latin tardus (« lent, lourd, balourd »), mais elle semble infondée.
La maîtresse de maison, aidée de ses filles, avait fait le pain, des fougasses aux grattons et aux olives, pâtés truffés en terrine, fouaces, gâteaux à la broche et tartes aux pommes.— (Marie Brunel, La Sylvestresse, 2016)
J’ai mangé des chaussons aux pommes, mais je n’ai jamais mangé des tartes à l’abricot, seulement j’en ai vu.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
Ce café, le dimanche, accompagnait parfois la traditionnelle tarte au riz belge que découvre sans modération le commissaire Maigret à Givet…— (Jacques Lambert , « Histoires de frontière avec la Belgique », dans Le Journal du confinement, du mercredi 24 juin 2020, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises)
Seb le connaît un peu, il paraît que ce gars envoie des patates de forain, couche ses ennemis d'une tarte dans la gueule avant de leur faire danser la Macarena.— (Zarca, Paname Underground, Paris : Éditions Goutte d'Or, 2017, chapitre 14)
Chose facile à faire, qu’on fait en un tournemain.
Pour un casseur comme lui, c’était de la tarte, cette serrure.— (Auguste Le Breton, Du rififi chez les hommes, Gallimard, Série noire no 185, 1953)
— Bosser en août à Paris, c’est pas de la tarte.— (René Fallet, Paris au mois d’août, Denoël, 1964, Le Livre de Poche, page 187)
Diriger le syndicat des acteurs à Hollywood, c'est pas de la tarte.— (Le Monde, 13 juin 1986, page 32)
Ça fluctue dans les accords à cause des racines hermaphroditiques… c’est pas de la tarte !— (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 7)
— C’est un film sur Napoléon, dit Delplanque. Destinée, qu’ça s’appelle. J’l’ai vu déjà. C’est tarte…— (Yves Gibeau, Allons z’enfants, 1952)
Quand on est en carte Et qu’on d’vient trop tarte C’est pas choucard pour l’osier En six marquotins Ce foutu bourrin Pouvait plus faire un lacsé— (Boris Vian, Ballade de la chnouf, 1957)
Elle a l’air tarte dans cette robe.
Si elle les a remarquées, ces filles, elle a dû les trouver tartes.— (Pascal Lainé, La dentellière, Gallimard, 1974, réédition Folio, page 76)
Le jour suivant, je l’ai vue quand même la collection Jamais j’avais vu si moche et tant d’horreurs à la fois J’allais du tarte à l’atroce.— (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage