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(1175) « petite nappe d’eau peu profonde qui stagne » ; passé en français par le normand : du vieux norrois marr (« mer, lac »), apparenté à l’ancien saxon meri, l’ancien haut allemand meri, l’allemand Meer, l’anglo-saxon mere (« marécage ; lac ») ; le genre féminin peut venir de l’anglo-saxon. → voir marais et marécage d’origine germanique.
C’est une large dépression herbeuse, avec une mare et un groupe de figuiers au centre.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 121)
Y sont particulièrement choyées, car rares, ses pelouses calcaires, ses mares temporaires de type méditerranéen, ainsi que ses aulnaies et frênaies alluviales.— (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 31)
Sur le lieu du meurtre il y avait une mare de sang.
(Sens figuré) Zone fixe et morne constituée par un fluide quelconque.
J’allume la lampe, sur la table : peut-être sa clarté pourra-t-elle combattre celle du jour. Mais non : la lampe fait tout juste autour de son pied une mare pitoyable.— (Jean-Paul Sartre, La Nausée, 1938)
Ils démontèrent complètement l’araire et bousculèrent le char à bœufs dans l’abreuvoir ; ils enlevèrent des jougs les liens de cuir et s’en servirent pour suspendre au sommet d’un poirier des bêches, des pioches, des « mares », tous les outils qu’ils trouvèrent ; ils y suspendirent aussi la brouette sur laquelle ils avaient préalablement lié Médor ; (le pauvre chien poussa des plaintes déchirantes qui réveillèrent les dormeurs, et mon père fut obligé de l’aller délivrer ; il eut mille peines à y parvenir).— (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 51)
Poan-galon da Vilzig : chom hep mont d’an ôd evit ar mare bras, na pebez pinijenn !— (Fañch al Lae, Bilzig, Ad. Le Goaziou, leorier, Kemper, 1925, page 139)
Quel chagrin pour Bilzig : ne pas aller sur la côte pour la grande marée, quelle punition !
D’ar mareoù-se, ha pell goude, betek nebeut amzer a zo zoken, e veze bep sizhun e Rosko listri bihan hag a rae floderezh etre Frañs ha Bro-Saoz.— (Lan Inizan, Emgann Kergidu1, Éditions Al Liamm, 1977, page 21)
À ces époques, et longtemps après, jusqu’il y a peu de temps même, il y avait chaque semaine à Roscoff de petits bateaux qui faisaient de la contrebande entre la France et l’Angleterre.
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →