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Historiquement, en ancien français, mil est différent de mille. La différence provient du latin, où mille (qui a donné mil) est le singulier de milia (qui a donné mille). Mil est donc originellement le singulier de mille et doit donc n’être utilisé que pour un seul millier. Cependant, les deux formes ont été employées indifféremment très tôt dans l’histoire de la langue au singulier, et la graphie mille s’est peu à peu imposée comme la seule forme au pluriel comme au singulier.
En analogie avec la variante des graphies de vingt et cent, une règle sans aucun fondement historique prétend qu’on utilise de préférence mil à mille quand celui-ci est suivi d’un ou plusieurs nombres.
Toutefois, l’an mil est rencontré fréquemment et est parfaitement correct et justifié. D’un autre côté, par archaïsme et mimétisme, l’usage de mil au pluriel, bien que sans justification historique, est attesté par le Grevisse (An deux mil).
La langue ayant perdu la mémoire de la différence originelle entre les deux termes, les deux orthographes sont généralement acceptées en toute situation pour des dates, bien qu’un usage rigoureux de mil devrait en limiter l’emploi au singulier.
Mil a en revanche influencé la prononciation de mille, qui se disait à l’origine *\mij\ (rimant avec fille).
Pauvre grain de mil que la justice humaine donnait à moudre aux épouvantables meules de la torture !— (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
S’il ne se trouve pas d’idées à vendre, la Spéculation tâche de mettre des mots en faveur, leur donne la consistance d’une idée, et vit de ses mots comme l’oiseau de ses grains de mil.— (Honoré de Balzac, L’Illustre Gaudissart, 1832)
Le mil occupe la quatrième place dans les cultures de céréales en Inde, après le riz, le sorgho et le blé, mais sa culture décroît dans le Rajasthan comme dans le reste de l'Inde. Toutefois, le Rajasthan reste encore l’État de l’Inde le plus cultivé en mil, environ 40 % de la surface cultivée (d’après The Wealth, 1976), sous réserve d'une réactualisation des chiffres.— (Hélène Franconie, Monique Chastanet, François Sigaut, Couscous, boulgour et polenta. Transformer et consommer les céréales dans le monde, Karthala, février 2010)
Des tiges de mil, dépouillées de leurs grains, sont encore debout, chancelantes mais fermement ancrées dans la terre nourricière.— (Djaïli Amadou Amal, Cœur du Sahel, Emmanuelle Collas, 2022)
Lourde massue utilisée par paire pour faire des exercices de gymnastique de force.
Les outils de musculation que retient la tradition actuelle (certains, attestés dans les textes, ont aujourd’hui disparu) sont au nombre de quatre : des quilles en bois appelées mil (« massue indienne »), qui pèsent de deux à vingt kg, se manient par paire; ...— (Philippe Rochard, Les identités du zurkhâne iranien dans Techniques et Culture n°39, 2002)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage