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La langue française comprend de nombreux idiotismesanimaliers, c’est-à-dire des locutions faisant appel au monde animal, spécifiques à la langue française et a priori intraduisibles mot-à-mot dans une autre langue.
montrer patte blanche : donner un signe de reconnaissance pour pouvoir pénétrer dans une assemblée ou un lieu ; expression popularisée par la fable de La Fontaine, le Loup, la chèvre et le chevreau[1]. (« Le biquet regarda par la fente : montrez patte blanche, ou je n’ouvrirai point »).
faire une queue de poisson : après un dépassement, se rabattre brusquement
finir en queue de poisson : en référence à l’art poétique d’Horace « Desinit in piscem mulier formosa superne », se terminer brutalement, de manière décevante, en laissant le lecteur ou l’auditeur sur sa faim (voir queue, sirène)
âne de Buridan : âne qui, selon la légende, est mort de faim et de soif entre son picotin d’avoine et son seau d’eau, faute de choisir par quoi commencer
araignée du matin : chagrin, araignée du midi : souci, araignée du soir : espoir : tout est relatif.
Le sens du proverbe est équivalent au proverbe allemand : « Spinne am Morgen bringt Kummer und Sorgen, Spinne am Abend erquickend und labend » alors que celui-ci évoque le sort des pauvres tisserandes obligées de tisser dès l’aube, alors que celles qui tissent le soir le font en tant que distraction…
un steak dans l’araignée : l’araignée, le plus courant des morceaux du boucher, est le muscle obturateur externe, très plat à l’allure d’une toile d’araignée ; il forme des steaks très juteux.
œil de biche : petit maquillage du dessus de l’œil, ou œil naturellement pourvu de longs cils et évoquant un regard doux semblable à celui d’une biche
pied de biche : outil dont une extrémité est fourchue, par exemple pour arracher des clous ou forcer une porte ; forme du pied de certains meubles de style Louis XV
faire un bœuf : improvisation à plusieurs musiciens en jazz. « Faire un bœuf avec des croque-notes, c’est en ton honneur », Georges Brassens, Élégie à un rat de cave.
fort comme un bœuf : se dit d’une personne massive possédant une force puissante
mettre la charrue devant/avant les bœufs : faire les choses dans un mauvais sens
avoir un bœuf sur sa langue : se taire
qui vole un œuf vole un bœuf : quel que soit le larcin, un voleur reste un voleur
souffler comme un bœuf : souffler bruyamment après un effort
ça ne casse pas trois pattes à un canard : se dit de quelque chose de moyen ou passable
sentir le petit canard à la patte cassée (expression québécoise) : sentir mauvais
canarder : lancer de nombreux projectiles, ou des rafales de coups de feu
faire un canard : tremper un morceau de sucre dans le café ou dans une boisson alcoolisée
faire un canard : en musique, jouer une fausse note
faire un canard : en amour, embrasser sur la bouche
faire un canard : en jargon de surfeur ou de bodyboardeur, plonger avec sa planche pour passer sous une vague
faire le canard : se taire
faire le canard : séduire en étant complaisant, obséquieux
il fait un froid de canard : il fait très froid
lire un canard : lire le journal
marcher en canard : marcher avec les pointes de pied tournées en dehors
pas de pitié pour les canards boiteux : il est inutile de laisser survivre des êtres condamnés
plonger en canard : alors qu’on nage en surface, se regrouper et basculer vers l’avant de manière à plonger la tête sous l’eau et à présenter les fesses et les jambes vers le ciel, à la manière des canards.
être le vilain petit canard : en référence à Hans Christian Andersen, se démarquer négativement
mon petit canard : expession affectueuse pour un enfant
travailler comme un castor : travailler énormément
travailler comme les castors : jeu de mots de Jacques Dutronc (Les Playboys) sur l’expression précédente, travailler sans les pieds ni les mains, être un gigolo
cheval de bataille : sujet que l’on maîtrise parfaitement et qu’on développe volontiers
culotte de cheval : pantalon d’équitation ; cellulite au niveau de la partie externe de la cuisse
être à cheval : être assis à califourchon
être (très) à cheval sur quelque chose : être strict au sujet de quelque chose, en général un principe. « La taca taca tac tac tiqu’, - Du gendarme - C’est d’être constamment - À ch’val sur l’règlement » (André Bourvil et Lionel Le Plat, La Tactique du gendarme, 1949)
monter sur ses grands chevaux : dans une conversation, réagir vivement, de façon excessive ; se mettre en colère rapidement et exagérément
remède de cheval : médicament puissant (voir fièvre de cheval)
arriver comme un chien dans un jeu de quilles : apparaitre de façon importune
avoir du chien : avoir une élégance naturelle
avoir un air de chien battu : avoir l’air très malheureux, inspirer la pitié
ce n’est pas fait pour les chiens : cette chose est faite pour l’usage commun et général. Exemple : « Les caniveaux ne sont pas faits pour les chiens ! Si, justement. »
chien assis : en architecture, lucarne pratiquée dans une toiture en en redressant la pente
chien de commissaire : celui qui était chargé d’assister un condamné à mort dans ses derniers instants
chien de fusil : pièce tenant la pierre à feu dans les armes anciennes
chiennes de garde : un groupe de pression féministe français
chienne lubrique (le plus souvent par hyperbole humoristique) : nymphomane
chienne de vie : vie triste, sans bonheur
entre chien et loup : à la tombée de la nuit
être comme chien et chat : avoir des relations tendues, difficiles
être habillé comme la chienne à Jacques (Québec) : avoir une tenue vestimentaire qui laisse à désirer
être traité comme un chien : avec mépris, sans considération
les chiens ne font pas des chats : on garde toujours les caractéristiques de ses parents
ne pas attacher son chien avec des saucisses : être radin
malade comme un chien : très malade (voir fièvre de cheval)
ne pas être chien : être généreux.
réserver un chien de sa chienne : attendre sa vengeance
rubrique des chiens écrasés (journalisme) : rubrique des faits divers
se coucher en chien de fusil : couché sur le côté, les genoux repliés sur le ventre
se regarder en chiens de faïence : rester face à face sans savoir quoi se dire
un temps de chien : mauvais temps (voir cochon)
une vie de chien : vie triste, sans bonheur
être d’une humeur de chien : être de mauvaise humeur
crêtes de coq : condylomes vénériens. « Hippocrate dit oui - C’est des crêtes de coq - Et Gallien répond - Non, c’est des gonocoques » (Georges Brassens, Le Bulletin de santé)
avoir des mollets de coq : avoir des jambes maigres
au chant du coq : de très bon matin, aux premières lueurs de l’aube
être comme un coq en pâte : bénéficier de tous les soins, de tout le confort possible
être fier comme un coq : être très fier
être rouge comme un coq : être très rouge
passer, sauter du coq à l’âne : passer d’un sujet à un autre sans aucun rapport ; changer de sujet de conversation de façon inattendue et se mettre à parler de choses n’ayant rien à voir avec ce dont on parlait
pied de coq : tissu à motifs noirs et blancs, plus gros que pied de poule
faire avaler des couleuvres : faire accepter sans broncher des décisions contraires à sa propre opinion, subir des vexations. « On me fait avaler des couleuvres toute la journée, répétait le baron » (Stendhal, Lucien Leuwen)
dinde, petite dinde (péjoratif) : femme ou jeune fille sotte et prétentieuse (voir oie blanche)
nid de dinde : grand trou dans la chaussée, plus grand qu’un nid de poule, phrase ironique utilisée à Montréal au printemps Référence nécessaire, à cause du nombre important de trous et de leur grande taille.
comme un éléphant dans un magasin de porcelaine : de façon maladroite
éléphant politique : personnalité incontournable et pratiquement inamovible dans un parti politique. « Les éléphants du PS préparent la riposte… » Le Figaro, 25 avril 2006
avoir une mémoire d’éléphant : avoir une très bonne mémoire
éléphant blanc : Chose décevante, dont on parle en grand mais qui rapporte peu
Voir des éléphants roses : Avoir des hallucinations après une trop forte absorption de boissons alcoolisées.
Origine éventuelle de cette expression : dans les ateliers de mécanique, la girafe est une petite grue manuelle sur roues servant à soulever de lourdes pièces. Quand un ouvrier n’avait rien à faire,on lui demandait de peindre la girafe.
ce n’est pas piqué des hannetons : ce n’est pas une chose banale, cela a une valeur incontestable (voir ver) ; à l’origine, piqué des hannetons s’appliquait à des feuilles de salade mangées par les hannetons ou autres bestioles et donc sans valeur marchande. « Se rincent la cloison - Au Kroutchev maison - Un Bordeaux pas piqué des hannetons » (Pierre Perret, Le tord boyaux)
avancer comme une limace, être une limace : avancer très lentement
limace : une chemise (argot, de l’ancien français lime) (« Mon cire-godasses - Mon repasse-limaces - Mon tabouret à glace » Boris Vian, La complainte du progrès)
cuisse de mouche : d’après Pierre Perret, fille maigrichonne.
écrire en pattes de mouche : écriture fine, serrée et difficilement lisible.
enculer les mouches (vulgaire) : se perdre dans des détails inutiles ; on dit aussi plus élégamment sodomiser les diptères ou se livrer à des mœurs contre-nature avec les diptères.
entendre voler une mouche : il n’y a pas de bruit, on pourrait entendre une mouche voler.
être une fine-mouche : personne habile.
faire mouche : au tir, atteindre le centre de la cible ; par ext., au figuré, lors d’une discussion, prononcer une réplique qui atteint nettement son but (argument convaincant, propos volontairement blessant, ou au contraire encourageant)
gobe-mouche : benêt.
gober les mouches : ne rien faire.
les mouches ont changé d’âne : on est passé à autre chose.
mouche du coche : en référence à La Fontaine, personne persuadée de son importance, s’imposant et gênant l’effort d’autrui.
on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre
poids-mouche : une catégorie en boxe
prendre la mouche : s’offusquer, pour un prétexte souvent futile.
quelle mouche l’a piqué(e) ? : il/elle est devenu(e) fou/folle
regarder voler les mouches : ne pas être attentif
ne pas faire de mal à une mouche : être sans aucune méchanceté, inoffensif
tirer les mouches au canon : déployer des moyens démesurés
remettre (de l’argent) dans le nourrain : expression mise à l’honneur par Jacques Capelovici, au sens propre, alimenter une tirelire en forme de cochon, au sens figuré, relancer une discussion ou une dispute
avoir une haleine de phoque : avoir très mauvaise haleine
pédé comme un phoque : homosexuel exclusif. (peut-être dérivé du foc, voile d’avant prenant le mât par derrière, ou de l’anglais fuck, ou du fait que les phoques sont de la famille des pinnipèdes)
souffler comme un phoque : être très essoufflé, respirer avec bruit
être frétillant comme un poisson : bouger énormément
être heureux comme un poisson dans l’eau : être très à l’aise dans une situation particulière
faire une queue de poisson : après un dépassement, se rabattre brusquement
finir en queue de poisson : en référence à l’art poétique d’HoraceDesinit in piscem mulier formosa superne, se terminer brutalement, en laissant le lecteur ou l’auditeur sur sa faim (voir aussi queue, sirène)
noyer le poisson dans l’eau : compliquer à l’envi une discussion par des arguties
petit poisson deviendra grand : tout être vivant qui est petit finit par grandir
poisson d’avril : farce faite le 1er avril
engueuler comme du poisson pourri : gronder, disputer avec violence
oh punaise ! : interjection exprimant la stupéfaction
punaise de sacristie (péjoratif) : personne excessivement dévote. (voir grenouille de bénitier) « J’tombai sur un boisseau - D’punaises de sacristie - Me prenant pour un autre - En chœur elles m’ont dit. » (Georges Brassens, Le mécréant)
… comme un rat mort : … très profondément. Exemple : dormir comme un rat mort, se faire chier comme un rat mort (fam.) ; Pierre Desproges donne une étymologie osée de cette dernière : Et comme disait l’inventeur de la dératisation par usage massif de laxatifs, on se faisait chier comme des rats morts.
être un rat, être rat : être avare
être fait comme un rat : n’avoir aucune chance de se sortir d’une situation fâcheuse
gueux comme un rat d’église : utilisé par Verlaine, très pauvre
les rats quittent le navire (péjoratif) : référence marine, les rats semblant quitter un bâtiment promis au naufrage ; abandonner sans gloire une cause désespérée.
petit rat de l’opéra : jeune danseur(se) de l’Opéra de Paris
être rusé(e) comme un(e) renard(e) : être très malin/maligne
coudre la peau du renard à celle du lion : ajouter la ruse à la force
fin(e) renard(e) : personne rusée
renarder : sentir aussi fort qu’un renard
tirer au renard : se dit d’un cheval qui cherche à arracher sa longe d’attache
un bon renard ne mange pas les poules de son voisin : celui qui commet une action blâmable la commet plutôt dans un endroit éloigné que dans celui où il est connu
vieux/vieille renard(e) : personne rusé(e) et expérimenté(e)
être jaloux comme un tigre : être d’une jalousie féroce
mettre un tigre dans son moteur : référence publicitaire d’Esso
tigre en papier : en référence à Mao Zedong, adversaire faible malgré une apparence redoutable. « Quand nous disons que l’impérialisme américain est un tigre en papier, nous en parlons sur le plan stratégique » (Mao Zedong, 1956)
mort aux vaches (argot) : souhaiter la disparition des agents de la force publique (du surnom « les vaches » donné aux gendarmes à cause de leur ceinturon en cuir de vache)
parler français comme une vache espagnole, à l’origine, peut-être[2], parler français comme un Basque l’espagnol : mal parler français
peau de vache : personne méchante, le plus souvent vis à vis de ses subordonnés
plancher des vaches : la terre ferme, en opposition au fait de naviguer sur l’eau ou de voler dans les airs
pleurer comme une vache : de Rabelais, pleurer bruyamment (voir veau)
pleuvoir comme vache qui pisse (familier) : pleuvoir très fort
queue de vache : d’un roux délavé
vache à eau : récipient de toile, utilisé en camping
vache à lait : personne exploitée ; aussi activité lucrative
vache à roulettes (argot, vieilli) : agent de police à bicyclette (voir hirondelle)
le diable est aux vaches : il y a de la discorde, un scandale
cette voiture est un veau : elle manque de puissance
les Français sont des veaux : citation de Charles de Gaulle, attestée par son fils Philippe. Evoque un troupeau d’êtres dociles et crédules.
on met bien un veau dans une grange : expression utilisée pour justifier l’utilisation d’un récipient trop grand
pleurer/brailler comme un veau : pleurer bruyamment
tuer le veau gras : référence biblique, faire un festin en l’honneur d’un retour
Veau qui tète ne mange guère : lorsqu’on a l’estomac déjà rempli de liquide, on a un faible appétit (expression utilisée envers un alcoolique tentant de dissimuler son addiction à la boisson)
↑ abcd et eDictionnaire des expressions et locutions, Les Usuels du Robert
↑La dérivation par « Basque » est mise en doute dans Le Dictionnaire des expressions et locution d’Alain Rey et Sophie Chantreau, Collection les Uusuels, Le Robert