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(Suffixe 1) De l'ancien français -a de même sens, du latin habet, 3e personne du singulier de habere. En latin vulgaire, ce verbe a commencé à être utilisé à la suite d'un infinitif pour marquer le futur. Étymologiquement identique à la forme a du verbe avoir.
(Suffixe 2) De l'ancien français -a de même sens, du latin vulgaire *-at, apocope du latin classique -avit. Correspond aux désinences -à en catalan, -ă en roumain de même sens. Les désinences équivalentes -ou en portugais, -ó en espagnol, -ò en italien viennent d'une forme intermédiaire *-aut.
Suffixe
-a
(Avec la terminaison verbale)Suffixe qui indique la troisième personne du singulier du futur d’un verbe régulier.
jouera, finira, prendra.
(Sans la terminaison verbale)Suffixe qui indique la troisième personne du singulier du passé simple d’un verbe du premier groupe.
joua, parla, aima.
(Sans la terminaison verbale)Suffixe servant à former des prénoms féminins.
Le fait d’avoir des prénoms qui finissent en a accroissait leur sentiment d’être singulières. Ce a les distinguait mais Gloria tirait un orgueil supplémentaire d’être partie intégrante du texte sacré de la messe. Les deux autres se vantaient d’échapper aux prénoms communs, les Alice, Georgette, Marie-Louise, Jeannette ou, pire, Albertine, Georgine, Omérine qu’on retrouvait dans la famille.— (Denise Bombardier, Edna, Irma et Gloria, Albin Michel, 2007, pp. 20-21)
Derrière un radical traduisant une qualité (belo = beleco), le suffixe -a dénote cette qualité elle-même :
belo : la beauté → bela : beau, décrit par la beauté, ayant la qualité de ce qui est beau.
La granda virino estas bela :La grande femme est belle.
Derrière un nom d’objet, le suffixe -a traduit régulièrement l’idée de « de tel objet » et peut correspondre à des sens variés (qui a la qualité de cet objet, ou qui est associé à cet objet, ou provenant de cet objet...) :
amiko : ami → amika : amical, décrit par la nature d’un ami, comme un ami, d’un ami.
ĉevalo : cheval → ĉevala : chevalin, décrit par la nature d’un cheval, comme un cheval, d’un cheval.
reĝa : royal = d’un roi / qui a les qualités d’un roi / qui provient d’un roi / qui appartient à l’entourage d’un roi.
Derrière un nom d’action, le suffixe -a peut également signifier « de telle action », mais il peut également être l’équivalent d’un suffixe -anta ou -inta :
diri : dire → diro : dire, parole → dira : oral, décrit par la nature d’une parole = dirinta : qui est dite.
timi : craindre, avoir peur de → tima : relatif à la crainte, décrit par la crainte, ou craintif (timanta)
Derrières quelques noms d’action, le suffixe -a peut parfois être utilisé dans le sens d’une qualité (eco), sans aucune notion d’action ; ces constructions sont l’équivalent de constructions en -ita voire en -iteco qui auraient été réduites en -a :
korekti = “senerarigi” : corriger → korekta : corrigé, donc sans erreurs → korekta : correct (mis pour korektita).
kompliki = “ĝene malsimpligi” : compliquer → komplika : qui entraîne des complications → komplika : compliqué (mis pour komplikita).
veki = “interrompi ies dormon” : réveiller → veka : du réveil, relatif au réveil → veka : réveillé (mis pour vekita).
De telles constructions sont à éviter, dans la mesure où elles supposent incorrectement que le radical n’a qu’un sens de verbe d’état, alors qu’il s’agit d’un verbe d’action.
Cette construction est cependant passée dans l’usage pour falsi :
falsi = “trompe ŝanĝi ion farante ĝin malaŭtentika” : falsifier → falsa : issu d’une falsification, falsifié → falsa : faux (mis pour falsita).
On prêtera attention à ce que en toute rigueur, falsa ne signifie qu’indirectement « faux », et peut reprendre son sens originel de « falsifié ». Pour régler cette question, l’académie d’Espéranto considère depuis 1974 que la racine fals- possède « en réalité » deux sens, l’un correspondant à une action (falsi) et l’autre à une qualité (falsa).
Terminaison qui indique le cas nominatif du pluriel d’un nom neutre de la déclinaison des thèmes consonantiques en -n, -r, -t, -x et en -p.
Références
Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition, ISBN978-2-87772237-7, page 342
(Suffixe 1) Dans de nombreux noms communs et adjectifs, la marque du féminin -a dérive du -a atone final latin de la première déclinaison des noms et adjectifs (de type rosa).
Suffixe servant à former le comparatif des adjectifs, équivalent de l'anglais -er.
Références
Alice Buffett, Speak Norfolk Today: An Encyclopaedia of the Norfolk Island Language, Himii Publishing Company, 1999, 116 pages, ISBN9780646373591, page 5 →
Suffixe qui correspond l’article défini, soit le, soit la en français. Utilisé pour les substantifs féminins. Pour les substantifs terminé par ă, il remplace le ă. Pour ceux terminé par e, il s’ajoute à la fin du mot.